Français: critique littéraire

Découvrez les talents de plume des élèves apprentis journalistes de 4ème qui ont chroniqué des livres sur le thème des migrations.

Ici, la très belle critique de Colombe !

P. REYRAT

Professeur de Lettres

Embarquez avec Sam à bord de La Traversée Critique littéraire

Présentation :

Plongez dans un roman très fort, envoûtant, et qui traite d’un sujet d’actualité dont nous avons tous entendu parler,sans pour autant pouvoir le personnifier.Dans ce livre, Jean-Christophe Tixier manie avec adresse le suspense qui pèse sur le sort de notre héros.Et notre héros, c’est Sam.Sam est un jeune africain, décidé à quitter son pays pour rejoindre l’Europe.On traverse avec lui la Méditerranée, naviguant en même temps dans ses vagues de souvenirs, bons ou mauvais. On partage avec lui ses peurs, ses rêves, ses espoirs, ses désillusions, ses sacrifices…Comprenant ainsi ce qui l’a poussé à entreprendre, malgré les risques, ce périple au péril de sa vie. Avec ce livre, Jean-Christophe Tixier fait prendre conscience dès le plus jeune âge la difficile situation des migrants. Un livre pour tous ceux qui aiment les romans engagés et documentés.

Mon avis :

J’ai beaucoup apprécié ce livre pour sa façon de jongler entre le passé et le présent . La façon nous faire découvrir, à chaque flash-back, un personnage que Sam va être obligé d’abandonner à un moment, souvent à contre cœur.Le seul bémol de cette construction où l’on découvre un nouveau personnage et son passé à chaque chapitre, est que nous n’avons pas vraiment le temps de nous attacher à ces nouveaux protagonistes et donc d’essayer de se mettre à leur place . J’ai aussi eu un peu de mal avec la fin que je trouve abrupte et qui manque d’un dénouement, bien qu’elle soit bien écrite et ingénieuse.

Mon extrait :

 » La mer a pris maman et mon petit frère, je suis la seule à savoir qu’ils sont morts. Si je meurs aussi, qui se souviendra d’eux ? « 

J’ai choisi cet extrait car cette question rappelle que tout ceux qui meurent engloutis par la mer, n’ont bien souvent plus personne pour se souvenir d’eux, et sombrent dans l’oubli.

Colombe, classe de 4ème collège Danton de Levallois